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6 janvier 2011 4 06 /01 /janvier /2011 20:51

"Trouver le présent,
c'est laisser la vie couler à travers soi,
c'est laisser le réel se présenter à soi,
le vivre sans comprendre, le vivre sans apprendre,
le vivre pleinement et laisser celui qui sait,
comprendre et nous guider"

* * *

Le moment présent est bien plus compliqué à trouver qu'il n'y parait.
Il existe une quantité d'armures mentales, émotionnelles et spirituelles qui passent leur temps à nous en déloger.

Les armures émotionnelles peuvent assez facilement être dégagées une fois qu'on a compris le principe de 'faire pipi librement', qui consiste à dégager immédiatement toutes les émotions.
(donc les vivre et ne pas les stocker). Cela nécessite de désamorcer un nombre de schémas mentaux relativement importants suivant les personnes.


Les armures mentales liées à la rigidité ne sont guère plus compliquées à dégager.
Il s'agit d'aller réduire à néant tous les principes de la dynastie qui nous ont été inculqués et avec lui disparait le besoin de faire perdurer une réalité donnée.
Ce travail ne peut être fait que par la part divine, car il faut reconnecter celui qui a tout construit pour qu'il nous transforme.

* * *
Quelques caractéristiques du moment présent:

Dans le moment présent, les couleurs du monde deviennent de plus en plus puissantes jusqu'à provoquer un orgasme énergétique au regard par leur simple puissance, quand le corps émotionnel est clair et nettoyé. Si les couleurs sont ternes, c'est que l'émotionnel est obscurci par une armure.
Généralement les couleurs se transforment au gré de l'émotionnel.

Les reliefs et les contrastes deviennent plus puissants, et certaines formes (pas forcément celles d'un objet donné, mais plutôt des formes présentes dans le paysage) peuvent dégager une puissance énorme par leur présence. Si le contraste est faible et le monde perd son relief, c'est qu'on est dans l'armure mentale.
Si un schéma se libère le relief revient et s'intensifie.

 

Si le mental laisse le divin agir, alors le monde change de forme régulièrement. Les gens ont la tête de ce qu'ils sont, donc ils changent de tête et de forme tout le temps (je suis habitué, donc je sais gérer, mais pas facile croyez moi!) passant de très moche à très beau tout le temps, suivant ce qui s'exprime chez eux.

Quand je me balade en forêt je peux voir un escalier dans la roche qui mène à un endroit et en repassant l'escalier n'y est plus : c'est juste mon mental qui modélisait l'endroit où il faut aller dans la matière.

Bizarre ? non ! la matière n'est solide que parce que le mental le dit. Mais je ne peux pas le faire consciemment même si parfois le monde matériel perd sa solidité pour moi. C'est trop dur pour l'Ego.

 

Le ressenti du corps et de la vie est assez complexe dans mon cas.
Mais plus on entre dans le moment présent, plus on ressent la vie avec puissance en soi et autour.
Par moment je suis assis le cul sur un volcan et le sang dans mes veines et l'énergie dans les nadis est de la lave en fusion (le fait que la sensation soit insoutenable ou agréable dépend du rapport qu'on a avec sa propre vie), alors que la lumière du ciel, puissance irrésistible et écrasante se rue à la rencontre du feu de la vie en moi. Elle seule semble pouvoir apaiser le vocan.
J'avoue que mon corps énergétique est encore faible pour supporter la puissance de la vie qui s'unit au ciel.
Je me contente d'avoir quelques montées de puissance que je laisse soin au coeur de gérer.
Un vide jaillit du centre et les énergies du ciel et de la terre se mélangent. Mais je ne comprends pas encore le processus et l'énergie du coeur est trop élevée pour que je la perçoive directement, je perçois juste le vide qui jaillit et unit la terre et le ciel.

On a beau avancer on s'aperçoit qu'on est toujours un bébé débutant.


* * *

Perception énergétique:
plus j'intègre le présent, plus j'intègre le corps. Il devient alors très dur et compact tout en restant souple, mais n'est pas une forme qui me limite.
Il y a tellement de vide à l'intérieur que je perçois un espace infini en moi et autour de moi, pourtant sa forme est bien dense et solide et je suis bien mieux incarné qu'avant.
C'est juste que ma conscience déborde pas mal dans tous les sens et toutes les dimensions (jusqu'à ressentir les cellules de mon corps ou les molécules de la pièce autour de moi si j'y prête attention).

L'énergie qui parcourt les nadis est très perceptible (comme des milliards de fils électriques qui relient le corps multidimensionnel), les courants d'énergie sont un océan qui me traverse et dans lequel je nage. Et pourtant je n'arrive pas à savoir si je suis le contenu ou le contenant de toute la scène.

Tout dépend du niveau dimensionnel perçu : si je monte trop haut je deviens un univers infini vide à l'intérieur et plein d'étoiles séparées par une distance infinie, les trois plus puissantes correspondant aux trois gouttes, comme si elles étaient des soleils immenses comparés aux autres.
Si je reste assez bas je perçois les chakras, les nadis et les auras.
Les méridiens sont comme des fils brûlants qui se recoupent à l'intérieur, j'ai du mal à savoir s'ils font vraiment partie des nadis ou non, le ressenti n'est pas le même.

Si je descends encore je deviens les cellules de mon corps (c'est comme devenir un gros blob gélatineux) , plus bas il y a les molécules, mais mon corps n'est plus distinct du reste de la pièce et mon Ego refuse de me laisser descendre plus bas. Je ne me distingue plus du tout de la scène. Mais j'ai l'intuition que si je descends assez bas je finirai par retrouver l'univers infini. Car le haut et le bas c'est pareil.


Comme ma conscience déborde du corps je ressens mon environnement en devenant ce qu'il contient en partie. Je conserve mieux mon identité qu'avant malgré tout.
Depuis que je n'intègre plus qu'un seul espace temps (merci le stage son chez Jean Pierre, entre autres rétablir le sens du rythme* sur le lieu espace temps c'etait plutôt bien), j'ai moins de brouillard radar, je perçois trois fois moins d'esprits qu'avant. Du coup je suis au bon endroit c'est moins le bordel et tout est bien plus précis.

Au niveau visuel l'énergie est transparente et forme des milliards d'étoiles, de courants de formes étranges qui s'animent dans l'air.
L'air est tellement épais qu'il contient une multitude de dimensions, si les contrastes gagnent en puissance (armure mentale qui baisse sa puissance) ce visuel énergétique devient encore plus complexe.

Généralement les informations visuelles sont trop fouilli pour être filtrées, je filtre mieux par le toucher.
Toute cette énergie contient une quantité d'informations énorme, je laisse soin à la part divine de filtrer ce qui est intéressant pour moi et de le formuler par des mots simples si j'en ai besoin.

La méditation ne sert plus à rien depuis longtemps, je suis dans cet état constamment en mouvement, le bla bla mental n'est plus automatique. Je suis dans un silence paisible assez souvent.
La nuit je perds instantanément ma forme pour devenir une masse d'énergie infinie, ou bien vide suivant mon degré de perception.
Je suis alors balloté sur un océan d'histoires et de connexions infinies. J'aime bien me laisser emmener par les histoires avant de m'endormir.

J'ai une capacité à voir plusieurs scènes en même temps. Ca fait que je j'ai toujours un écran mental qui peut me montrer des images ailleurs si nécessaire.
Je m'en sers moins, ça n'est pas mon sens principal, je préfère le  sans forme le plus souvent, c'est plus riche et plus puissant.
Ca a juste des effets secondaires étonnants parfois (après avoir regardé une série télé, je me retrouve à avoir des images d'autres épisodes pendant un certain temps qui déboulent dans la tête, c'est chiant et obsédant parfois. Mais il semble que ça soit moi le pb : je ferais une sorte de court circuit avec l'égrégore de la série télé, va savoir.)

Le corps semble gagner en souplesse depuis que je l'incarne mieux et que je perds de la rigidité mentale. Des mouvements qui semblaient 'lointains' et nécessiter un effort se font naturellement maintenant, et parfois si je me laisse aller; les mouvements se déroulent tout seul et je me lance dans des tous petits enchainements qui n'ont pas de sens, comme si l'énergie faisait bouger les membres spontanément.
J'évite de laisser faire, j'ai déjà du mal à faire semblant d'être normal :)

Les buts ayant disparu et mon ressenti étant assez puissant je sais ce que je dois faire au bon moment si je me laisse aller.
Du coup l'expérience montre que c'est bien plus parfait que le système mental de planification (je ne prévois rien et le résultat est toujours parfait. Si je prévois c'est le bordel).
Mais j'ai encore du mal à accepter que le temps n'existe pas (du moins à l'accepter mentalement), puisque je vois bien que je peux faire jaillir ou connecter des potentialités dans l'océan à tout moment et que tous les espaces temps sont superposés dans l'océan.
Ma rigidité mentale reste le plus dur à dégager en fin de compte.

C'est comme tout le reste, pendant trois jours à chaque fois que j'apprenais à utiliser une nouvelle perception ça m'a paru fabuleux et après c'est devenu mon fonctionnement normal.
Les 'pouvoirs' c'est marrant 5 minutes, mais rien ne vaut le coeur et la paix qu'il apporte, et ça seul l'humain peut le trouver dans sa simplicité, nul besoin de 'pouvoir' pour ça.


*
Le sens du rythme correspond à notre capacité à être au bon endroit au bon moment.
Ca peut être un indicateur intéressant de notre capacité subconsciente à gérer le temps.






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