Amour, sexualité, tantrisme.
Un retour d’expérience basé sur le travail que j’ai fait avec plusieurs milliers de personnes en regardant leur structure
inconsciente. Pas en sexualité, juste en clairvoyance, ça serait trop crevant. Pour le sexe c’est avec ma femme, vu qu’elle est clairvoyante aussi, c’est pratique. Sachant que les questions en
rapport avec la sexualité sont quasi générales. Voilà des pistes de travail sur soi.
Il est important de séparer plusieurs aspects, complètement mélangés dans la société par la plupart des gens.
L’amour lui-même.
Niveau social (3ème chakra), la place
d’un couple simple ou multiple dans la société.
Niveau sexuel (2ème chakra), la place de
l’un par rapport à l’autre et le partage ou non dans la fusion physique et psychique avec l’autre.
Niveau affectif et émotionnel (entre le 3ème et le 4ème chakra), le lien affectif , mélange d’émotionnel coagulé et de lien humain
véritable, plus ou moins bien placé et plus ou moins utilisé en manipulation inconsciente de l’autre.
Niveau de l’amour véritable et de l’interdépendance (4èmechakra), un niveau purement humain, hors de portée de la plupart des gens d’aujourd’hui. Il n’implique pas la dépendance de l’autre ou à l’autre.
Il est particulièrement important de comprendre que l’amour (4ème chakra) n’est pas de l’émotionnel (3ème chakra), c’est quelque chose qui n’a rien à voir, mais la plupart des gens ‘amoureux’ sont dans une logique affective de type survie et dépendance et ne comprennent rien à de
l’amour véritable au sens élevé du terme. Cet amour de type dépendance devient très vite de la haine s'il est contrarié, alors que l’amour véritable ne saisissant pas n’a pas un besoin compulsif
de l’autre. Ne vous emmerdez pas, quasi personne n’est dans ce niveau véritablement à notre évolution
actuelle.
La structuration de la sexualité
Le problème commence dans le ventre de la mère, quand il faut choisir la chose la plus marquante au niveau dualité et qui est
vécu comme tel par beaucoup dans l’inconscient : quel sexe va t'on choisir pour ce corps et cet esprit humain.
Car après tout il n’est plus possible à partir de ce moment d’être l’alpha et l’oméga et de se sentir infini, on est clairement obligé de choisir un aspect ou l’autre de l’expérience en structurant notre part d’intérieur (féminin) et d’extérieur (masculin) et en
choisissant physiquement l’un ou l’autre sexe.
L’homme amène sur une expérience plus extérieure. En conséquence il a un corps physique plus puissant, un pouvoir sur
l’extérieur plus grand, mais un pouvoir intérieur plus faible et un corps énergétique moins puissant. (La catcheuse n’a aucune chance contre le catcheur en fonctionnement moyen.)
La femme amène sur une expérience plus intérieure. En conséquence elle a un corps physique plus faible, un pouvoir sur
l’extérieur moins grand, mais un pouvoir intérieur plus grand et un corps énergétique plus puissant. (Le sorcier n’a aucune chance contre la sorcière en fonctionnement moyen).
Le schisme corps / esprit peut commencer à ce niveau-là. En effet la personne peut par exemple se créer un corps masculin et un
esprit féminin, ou l’inverse. Si le corps et l’esprit humains ont la même sexualité ça simplifie beaucoup la suite.
Différence de sexualité entre le corps et l’esprit.
C’est là que commence l’homosexualité véritable et la transsexualité véritable. Si le corps ne reconnait pas l’esprit et que
l’esprit ne reconnait pas le corps, ça peut-être un vrai bordel à gérer pour la personne.
Il y a parfois des hommes dans des corps de femme et des femmes dans des corps d’homme. Certains pays en ont conscience et
l’intègrent dans leur culture : en Thaïlande par exemple où on reconnait aux gens le droit de ne pas se reconnaitre dans la sexualité de leur corps.
Cela peut se gérer de plusieurs manières, par exemple en acceptation pure et dure allant jusqu’au conflit interne important,
menant à un travail psychologique ou à l’extrême à des opérations physiques.
Remettre au clair ce niveau est quasiment toujours du sur mesure, car il faut remettre en lumière les choix inconscient à partir
des chemins de vie au minimum, voire sur plusieurs vies parfois. Et là c’est très différent suivant les gens, car l’humain a le libre arbitre et se structure absolument comme il veut (au
niveau inconscient s’entend).
Quelques résonnances malgré tout (chercher des lieux qui résonnent
sur):
‘Se mettre au clair avec son chemin de vie et le type de pouvoir qu’on s’est choisi.’
‘Apprendre à se respecter dans son corps et son esprit, même si on croit ne pas les avoir choisis’
‘Remettre au clair les ironies des autres vies, et le principe de jalousie de l’esprit introverti par rapport au corps à
l’agonie’
Un conflit de sexualité entre le corps et l’esprit ne pose aucun problème en termes de
spiritualité et de tantrisme, voire peut ne poser aucun problème en couple, comme nous allons le voir plus loin. Les plus gros problèmes rencontrés à
part les conflits internes personnels sont principalement sociaux et culturels.
Castration du pouvoir féminin dès l’enfance
L’enfant est dans le premier chakra, et donc structure une sexualité par rapport à lui-même, et pas par rapport à
l’autre.
‘Touche pipi’ est une phase qui lui permet principalement de se reconnaitre physiquement et psychiquement dans sa sexualité (je
suis un garçon ou une fille) et pas de reconnaitre l’autre.
C’est donc important pour que l’enfant se retrouve dans son pouvoir sur le monde.
Un dysfonctionnement général, surtout dans une certaine génération.
Quand les petites filles voient que les garçons ont quelque chose qu’elles n’ont pas (un pénis), généralement elles demandent
pourquoi. La réponse est souvent du type ‘toi tu n’en a pas, on te l’a coupé à la naissance’, ou un truc du genre ou au moins imprimé comme tel. Comme généralement il est évident dans
l’inconscient que tout le monde attend avec impatience un garçon et moins une fille, particulièrement dans certains pays, mais chez nous aussi (les biens se transmettent toujours de père à fils
dans l’inconscient, puisque nous n’avons pas dépassé le niveau médiéval au niveau inconscient, cela dégueule dans le non-dit que perçoit l’enfant). Le garçon semble avoir plus de pouvoir sur les
parents que la petite fille (dans les non-dits).
Au lieu de dire à la petite fille qu’elle a le même pouvoir à l’intérieur (un vagin) on lui dit qu’il lui manque le pouvoir. C’est imprimé ainsi très tôt, et la petite fille grandit souvent dans le principe qu’elle est inférieure. C’est ici que
commence la première castration féminine de manière collective, même si elle parait dérisoire au niveau conscient.
Les traditions de castrations anodines sont assez étonnantes finalement.
Quelques résonnances (chercher des lieux qui résonnent
sur):
‘Le pouvoir du peuple ancien incompris dans son complexe masculin / féminin’
‘Le garçon dans son totem d’acier, la femelle dans son pouvoir déguisé, la fille dans son pouvoir castré et oublié, la femme
dans sa soumissions aux chaines d’acier’.
‘La femme attardé dans un pouvoir névrosé, plutôt que dans sa contrariétés refoulée et mal(mâle) exprimée’
Œdipe ou apprentissage de l’utilisation du pouvoir masculin et féminin pour créer
dans la vie.
L’Œdipe c’est le moment où le petit garçon copie le père pour séduire la mère, et la petite fille copie la mère pour séduire le
père. Ils apprennent non seulement les bases de structuration du couple futur, mais surtout la manière de créer dans la matière en utilisant le pouvoir intérieur et extérieur.
Car c’est cela qui est caché derrière tous les problèmes de couple et les expériences que nous faisons ici à ce
niveau.
Il s’agit d’intégrer son pouvoir créateur dans la matière en apprenant à gérer son intérieur et en le manifestant à l’extérieur.
Cela peut aussi bien s’apprendre en expériences de couple (conflictuel ou harmonieux) ou dans un monastère en apprenant à harmoniser son intérieur et son extérieur par la méditation ou d’autres
expériences purement intérieures.
Qu’on fasse un enfant, qu’on crée une entreprise, une œuvre d’art ou un bouquin, on est toujours sur l’acte créateur, faire un
bébé et le laisser grandir et vivre sa vie. C’est le chakra 2 qui est sollicité.
Qu’on passe par l’intérieur (féminin) enfermé dans un couvent et en méditant ou l’extérieur (masculin) par la création d’une
entreprise ou d’un projet matériel, on arrive au même endroit, c’est toujours ainsi dans nos expériences de vie. Tout amène à la même chose, ce qui change c’est le chemin.
Notre sexualité au niveau profond est notre manière de communiquer, mais également de créer dans la matière, c’est donc ce
niveau qu’il faut travailler si la personne n’arrive pas à créer.
Par exemple certains savent très bien imaginer les choses (intérieur), mais sont incapables de les manifester dans la matière
(extérieur) et inversement.
Là encore on est toujours sur du sur mesure, car pas un Œdipe ressemble à l’autre.
L’Œdipe peut avoir été fait avec plusieurs références paternelles ou maternelles, il peut avoir été mal fini (ce qui fait des
gens qui n’arrivent à rien créer dans la vie généralement), il peut avoir été associé à de la souffrance, ce qui est fréquent. Cela fait des gens qui se structurent des expériences merdiques constamment.
Un exemple marquant concerne l’inceste (réel ou imaginaire). Si la structure de la personne parvient effectivement à séduire le
père pour la petite fille ou la mère pour le petit garçon, c’est tellement imprimé comme une victoire qu’il est très difficile de structurer correctement la suite pour la personne, sa structure
inconsciente perçoit plein d’expériences merdiques comme toutes puissantes, même si le conscient en souffre.
Le père et la mère doivent rester des références extérieures dans la petite enfance, la sexualité étant une fusion, si on passe
à l’acte dans la petite enfance, Les références sont détruites et la limite n’est pas correctement mise entre l’intérieur et l’extérieur.
A noter que n’importe qui peut servir de référence de père (parfois même des personnages imaginaires) et idem pour la mère. Donc
aucune obligation d’avoir un couple modèle pour que l’enfant se structure correctement ou non !
A noter que beaucoup d’incestes ou d’attouchement sont purement imaginaires ou vécus comme tels alors qu’ils n’ont rien de cela.
Par exemple le bébé peut ‘imprimer’ comme un attouchement le fait de se faire nettoyer. Car c’est la manière dont l’expérience est perçue par l’inconscient qui crée la structure, pas l’évènement
objectif.
Donc là encore c’est du sur mesure, mais l’Œdipe reste la partie la plus importante à résoudre pour résoudre son rapport profond
au monde matériel et psychique.
A noter que le déséquilibre masculin / féminin qui date de plusieurs milliers d’années, conduit à un monde très extérieur sans
réel pouvoir intérieur. Le moindre conflit extérieur ou manque extérieur détruit tout puisqu’il ne peut plus être compensé par l’intérieur. Ce problème est en train de se résoudre en se
rééquilibrant.
Le féminin retrouve peu à peu son pouvoir, ce qui conduit à développer de manière générale le pouvoir intérieur chez tout le
monde. (Clairvoyance, énergétique etc..), ce qui explique l’émergence de perceptions subtiles chez beaucoup de monde aujourd’hui et la quantité d’inventions depuis une cinquantaine d’années,
après des millénaires de stagnation extérieure.
Quelques résonnances collectives malgré tout (chercher des lieux qui
résonnent sur):
‘Réconcilier le père et la mère dans la structure de l’adultère’ (Adulte
taire).
‘Souplesse d’esprit et conflit d’harmonie face à la gloire du pouvoir enseveli’
Il est important de noter qu’une référence qui est nécessaire à un âge précis pour se
structurer doit parfois être complètement lâchée pour grandir. Ainsi notre société est entièrement construite sur des références paternalistes ou matriarcales. Or, à l’adolescence, ces deux
références devraient être dépassées pour que l’enfant grandisse. Cela n’arrive jamais dans notre société où l’adolescence n’est pas résolue quoi qu’il arrive et où tout le monde reste
profondément infantilisé.
Pré adolescence, et structuration de l’identité sexuelle
C’est le moment où le chakra 2 commence à devenir actif.
L’enfant doit avoir résolu du mieux qu’il peut la survie par rapport au monde où il est (chakra 1), puis c’est le rôle de
l’adolescent de résoudre son pouvoir et sa limite par rapport à l’autre dans le monde : liberté, sexualité, sacré.
Il faut prendre conscience que ce niveau est le plus mal structuré socialement, car l’adolescence est castrée dans notre
société, simplement parce qu'une sexualité parfaitement intégrée crée des gens totalement libres, qui ne peuvent être manipulés. Or, nos sociétés créent plus ou moins volontairement des
individus castrés et impuissants, profondément infantilisés et dépendants. Simplement pour gérer la population de manière mentale au départ, puis par excès de prise de pouvoir par la suite. On
impose à l’adolescent un fonctionnement social et ‘adulte’ au lieu de le laisser partir à l’aventure et se découvrir, on le formate. Ca crée des générations de bureaucrates castrés et moutonnés.
Les traditions ancestrales sont encore plus castratrices dans les campagnes. On ne laisse pas l’adolescent trouver sa voie, on lui impose inconsciemment celles des ancêtres, même si le langage
conscient est de lui laisser la liberté.
Le pré adolescent se préparer à se ‘confronter’ aux autres, il va donc structurer une identité sexuelle pour s’adapter et
‘appeler’ à lui le ou les futurs partenaires de vie.
A savoir que ce niveau fonctionne en besoin. Si la personne a besoin de quelqu’un et que la place est libre, elle tombe
amoureuse. Si elle n’est pas disponible ça n’arrive pas. C’est donc un fonctionnement de type affectif et social qui est impliqué dans la notion d’amour tel que nous l’entendons.
Identité multiple
Cette identité n’est jamais simple. En fait, chez tous les gens que j’ai vu ou presque, il y a plusieurs identités structurées en couches inconscientes.
Bien sûr tout cela reste totalement inconscient.
On peut avoir par exemple :
Le garçon se crée en hétérosexualité, puis s’aperçoit inconsciemment qu’il attire des filles de type ‘castratrices’ car il a
imprimé ce modèle. Le garçon se crée en homosexualité pour éviter le côté ‘mère castratrice’ qu’il a imprimé dans sa structure. Puis il s’aperçoit que l’homosexualité est trop lourde à porter
socialement, donc son inconscient structure une nouvelle identité hétérosexuelle par-dessus etc…
Au final quand c’est trop compliqué ou trop mal structuré, ça peut finir en mode ‘asexué’ de type curé ou autre, avec des
‘pulsions’ plus ou moins déviées et maitrisées par la personne, qui expriment les identités successives refoulées.
Adolescence
Confusion Domination / partage
Les relations chez nous sont en dominant / dominé au lieu d’être vécues en partage. Là encore c’est mal structuré à
l’adolescence. Mais toutes nos références ancestrales sont sur ce modèle.
La domination est une négation de l’autre. On étend son territoire sans tenir compte de la limite de l’autre ou inversement on
est dominé et on disparait devant l’autre, le laissant occuper un espace qui n’est pas le sien.
Il est important de restructurer cet aspect pour poser clairement sa limite dans la vie par rapport à l’autre, au niveau
inconscient.
Poser son autorité et son territoire.
Il suffit d’intégrer l’autre dans sa perception et de laisser jaillir un partage pour les deux au lieu de vouloir bouffer
l’autre ou être bouffé.
Si c’est résolu les rapports sexuels n’ont plus rien à voir, on partage la jouissance au lieu de jouir aux dépens de l’autre ou
de le faire jouir à nos dépens.
Savoir qui on est en s’expérimentant dans l’action.
L’adolescent doit normalement essayer un peu tout pour trouver qui il est et ce
qui lui plait ou non.
Le nombre d’adultes qui ne savent pas qui ils sont et ce qu’ils font dans ce monde sont légion, simplement parce qu’ils n’ont
pas pris le temps de vivre leur adolescence en se découvrant. A notre décharge c’est quasi impossible dans notre société occidentale.
Si ça n’a pas été vécu, il faut le vivre à un moment donné (à 80 ans s'il le faut), y’a pas d’âge pour corriger les
choses.
Une fois cette phase intégrée on sait qui on est et ce qu’on est venu incarner. C’est un passage obligé.
Quelques résonnances collectives malgré tout (chercher des lieux qui
résonnent sur):
‘Retrouver qui je suis dans le pouvoir absent du moment présent’
‘Simplicité et oubli dans la soumission à autrui’
‘Le pouvoir de se vendre à l’autre au lieu d’être soi’
La notion de couple ou se mettre en couple
Nous sommes tous reliés et appelons à nous ce dont nous avons besoin, ça peut-être une ou plusieurs personnes de différents
sexes. A ce niveau nous sommes sur le naturel, et le naturel est que l’humain peut avoir besoin d’être seul ou d’avoir 15 partenaires en même temps. C’est très variable suivant les gens et les
moments.
Si les rencontres ne se font pas ou n’ont pas lieu il y a toujours une bonne raison inconsciente.
Par exemple il peut y avoir conflit entre différents niveaux physiques, psychiques, même le niveau de l’âme (parfois on
reconnait l’autre au niveau de l’âme mais pas à d’autres niveaux !), entre ce qu’on s’autorise soi et ce qui autorisé socialement.
La pression sociale et familiale.
Elle est très puissante quel que soit le comportement conscient de la famille. Il faut ramener un partenaire unique de sexe
opposé pour la reproduction et la transmission dynastique, qui correspond à des conditions génétiques précises dictées par l’inconscient familial. Très peu de liberté réelle à ce
niveau.
Il y a souvent de gros conflits entre les intérêts affectifs, amoureux véritables, et dynastiques.
Dans le passé c’était tranché de manière simple et en survie : soit on se plie aux exigences dynastiques soit on est rejeté
ou tué.
Aujourd’hui consciemment, suivant les pays, on est plus libre, mais l’inconscient
est toujours aussi chargé.
Sortir du pouvoir matriarcal et patriarcal est le seul moyen de retrouver une liberté à ce niveau.
Encore une fois le travail reste très personnel suivant la structure de chacun à ce niveau, mais nous sommes dans une phase où
nous pouvons de moins en moins nous mentir à nous mêmes sur nos besoins véritables et ceux qui sont purement familial et social, d’où le nombre de séparations qui ont lieu dans les générations
actuelles.
Qui souvent est perçu comme une ‘perte de repères de génération’ par les nostalgiques. Marrant, moi je trouve que c’est plutôt
bien que les gens se réveillent un peu au lieu de se laisser manipuler complètement. Ceci dit comme l’inconscient n’est pas résolu ça reste un bordel monstre.
Quelques résonnances (chercher des lieux qui résonnent
sur):
‘Se réconcilier avec qui on est plutôt que le combattre à l’imparfait’
‘Accepter d’être soi par rapport au complexe du mauvais papa’
‘Avancer sans se manipuler, accepter de trouver sa virilité refoulée, quelle que soit la manière dont elle est
appelée’
La sexualité elle-même.
Notre sexualité est défaillante de manière collective, elle est compulsive, ce qui est totalement anormal pour la sexualité d’un
humain, faut être clairvoyant, je n’ai pas trouvé de modèle humain qui marche chez nous à part en me branchant sur d’autres dimensions. Si on consulte pas le mode d’emploi, notre réalité est
tellement éloignée du naturel que c’est presque ridicule.
Dysfonctionnement chronique de la sexualité masculine.
Les hommes expriment leurs émotions en éjaculant, au lieu de les exprimer librement à cause de la tradition du guerrier. Ils
sont dans une sexualité de type ‘vidange’, plus qu’autre chose. Ils sont également dans l’énergie d’éjaculation qui est purement reproductrice et en survie.
Or, il existe deux énergies : une de jouissance, qui ne provoque pas l’éjaculation, et une de reproduction qui est la seule utilisée le plus souvent.
Ceux qui travaillent la rétention, vont avoir tendance à se déséquilibrer et s’anesthésier, le travail consiste à appeler
l’énergie de jouissance, pas appeler celle d’éjaculation et la couper.
Ceci dit suivant les cas, certains doivent y arriver quand même.
Quelques résonnances (chercher des lieux qui résonnent
sur):
‘Se laisser porter par la vie qui jouit, plutôt que jouir d’un instant maudit’
‘Accepter la rétention de copulation plutôt que l’énergie de castration’
‘Laisser la vie porter sa puissance à l’infini plutôt que la ramener dans un coup de fini’
‘Le boutoir du divin, n’est pas l’instrument du malin’
Dysfonctionnement chronique de la sexualité féminine.
Les femmes sont castrées des pieds par l’enfance et l’Œdipe dans notre éduction collective. Le père ne veut pas d’une ‘salope
qui a le feu au cul’, il coupe donc l’accès au feu de la terre (les pieds).
C’est une tradition qui date de la préhistoire dans l’inconscient, quand il a fallu commencer à s’assurer que les femmes soient
fidèles (que son fils est bien son fils pour l’héritage), et que les femmes ont commencé à devenir des ‘biens’ qu’on vend à un autre homme. Le père vend sa fille à un homme (la donne en mariage)
depuis la nuit des temps. Même aujourd’hui il est évident inconsciemment que le garçon doit demander le droit au père de prendre sa fille, ou l’enlever à l’ancienne !
Les femmes sont les seules femelles qui ‘n’ont pas de cycle de chaleur. Il semble qu’elles devraient pouvoir être en chaleur à
volonté, et contrôler l’ovulation consciemment si elles fonctionnaient correctement. Pour l’instant ça fonctionne en cycles et en ‘automatisation’ inconsciente par survie raciale pure et
dure.
Les femmes qui savent faire monter le feu de la terre ont une sexualité véritable, on les appelle des sorcières généralement, et
on a essayé systématiquement de les éliminer dans toutes les traditions et de les diaboliser.
Nous sommes dans des périodes où les femmes retrouvent leur pouvoir et commencent à réintégrer le feu de la terre et la
circulation énergétique des jambes.
En fait, à la ménopause, les femmes récupèrent tout leur pouvoir énergétique. Comme c’est interdit et ne circule pas
correctement (la chaudière fonctionne pas à cause des interdits sociaux), elles font des bouffées de chaleurs généralement.
La jeune sorcière est puissante, mais la vieille est terrible si elle assume tout son pouvoir.
A noter que l’énergie des règles est une énergie tellurique de nettoyage très puissante, que les hommes ne peuvent pas supporter
physiquement.
D’où la tradition de demander aux femmes de ne pas entrer sur les lieux sacrés des hommes en cas de ‘règles’ (vues comme des
impuretés par la suite), juste pour que les hommes supportent !
Pour une femme l’expérience d’être enceinte, qu’elle soit menée à terme ou non est une énorme expérience d’évolution. Car elle
connecte le monde spirituel et tellurique avec une puissance très grande, c’est là que le pouvoir de son corps énergétique est réellement sollicité.
A noter que les crises d’hystérie sont, semble t-il, un dysfonctionnement d’un pouvoir créateur féminin, qui part en vrille
parce que détourné. Je n’en sais pas plus.
Comprendre qu’on n'a plus vu une femme de pouvoir véritable depuis des dizaines de milliers d’années et qu’aucun de nous n’a la
moindre idée de ce que ça peut donner. A voir dans les années qui viennent.
(Les femmes de pouvoir, actuelles, sont des hommes dans leur fonctionnement).
Ceci dit le but est de rééquilibrer le féminin /masculin pas se mettre à prendre le pouvoir sur les hommes. Les femmes ont eu le
pouvoir sur les hommes par le passé, quand le monde était plus intérieur et moins rigide et que leur pouvoir prenait tout son sens.
Quelques résonnances (chercher des lieux qui résonnent
sur):
‘papa rend moi ma vie au lieu de la vendre à autrui’
‘Savoir comprendre son sens fini plutôt que mourir à l’infini’
‘Descendre sa puissance dans la terre plutôt que de s’en faire son infirmière’
‘La terre ne demande pas, elle sait et corrige ce qui ne va pas’
Avancer pas à pas.
Pour les hommes, le meilleur moyen d’avancer est d’apprendre à exprimer leurs émotions plutôt que les éjaculer. C’est le premier
pas vers une sexualité non compulsive.
Pour les femmes, exprimer leur pouvoir et leurs ambitions extérieures sont le meilleur moyen de rebrancher leur
pouvoir.
Quelques éléments de base pour le tantrisme, qui restent dans ce que j’ai pu expérimenter.
Sexualité équilibré masculin / féminin quel que soit le sexe ou les
tendances.
Les organes sont une simplification de notre fonctionnement. Qui peu à peu dans l’évolution disparaît pour laisser un
fonctionnement global du corps. Par exemple il est possible de voir sans les yeux, de toucher sans la peau, de jouir sans rien, pour ceux qui ont déjà perçu leurs corps subtils. Pour l’instant la
sexualité est d’un niveau Néanderthal chez nous et nous ne pouvons pas fusionner totalement avec l’autre, nous passons par les organes physiques.
Physiquement :
L’homme a un pouvoir et une jouissance extérieure (pénis), et un pouvoir et une jouissance intérieure
(prostate).
La femme a un pouvoir et une jouissance intérieure (vagin) et un pouvoir une jouissance extérieure
(clitoris).
A noter que les seins chez la femme, bien qu’associés à la sexualité, sont surtout liés au côté nourricier (des autres et de
soi) et que c’est le niveau nourriture de l’autre et de soi qu’il faut travailler avant tout et pas le niveau sexuel, en cas de problème aux seins ou de difficulté à en jouir.
Même s'ils sont plus développés à l’extérieur pour l’homme et à l’intérieur
pour la femme, chacun a un pouvoir et une jouissance utilisable des deux côtés.
Masturbation, réconciliation de la femme et l’homme intérieur à travers soi,
contemplation et jouissance de tous les sens.
Si la masturbation est vécue ainsi, elle permet d’ouvrir un accès à une énergie spirituelle. Le plaisir post coïtal ouvre un
portail vers l’énergie de création spirituelle qui peut durer tout une journée.
Cette énergie est un pouvoir d’auto création de d’auto évolution de son propre corps énergétique.
A noter qu’il n’est pas nécessaire de passer par une stimulation physique pour ceux qui ont déjà développé le bas et qu’il est
possible de vivre cette ouverture en pure méditation.
Si on ne sait pas faire, commencer par nos organes physiques peut-être une bonne idée.
Apprendre à jouir de tout en levant les obstacles inconscients. On peut jouir des sons, des odeurs, des couleurs, du goût, du
toucher.
Le faire constamment à travers tout est la contemplation et la première étape de transmutation du corps subtil pour qu’il puisse
intégrer des énergies plus puissantes. Jouir de l’air sur sa peau dans la rue, des couleurs de tous et de tout, de tout ce qu’on mange, sent ou voit. Juste une question de présence.
Sexualité tantrique, réconciliation de la femme et de l’homme intérieur chez
chacun, et partage de la jouissance.
La jouissance ne vient que de la personne, personne ne peut vous fait jouir à part vous-même. Quand c’est acquis déjà on a
fait un grand pas. Plus le bas est développé (l’antenne du bas dans le subtil) plus la capacité de jouissance est puissante chez la personne. Plus elle est présente et consciente plus elle jouit
de tout.
A une époque le tantrisme consistait à ce que la femme imprime entièrement le rôle féminin et l’homme entièrement le rôle
masculin. On fusionnait les deux jusqu’à l’équilibre. Quand le masculin et le féminin sont parfaitement équilibrés, il n’y a plus d’intérieur et d’extérieur et c’est l’éveil spirituel (on devient
la totalité). Le principe est simple, mais pas forcément facile à mettre en fonction.
Aujourd’hui je dirais qu’il est plus simple et sain que chacun intègre les deux rôles.
Déjà vécu dans mon cas, par hasard.
On est à deux et on se retrouve à quatre à faire l’amour au niveau énergétique, chacun jouissant dans son coin avec son féminin
et son masculin, et une jouissance supplémentaire en exponentielle réaction qui apparait au centre entre les quatre partenaires énergétiques. On jouit en soi, dans le corps de l’autre et entre
les deux corps. Pas mal.
L’énergie de jouissance semble sans fin et commence à monter en pouvoir de manière exponentielle. C’est flippant et ça m’est
arrivé qu’une fois et j’ai coupé très vite par peur de trop d’énergie. Donc je sais que c’est possible. Faut pas oublier que la sexualité est un accès direct à la création et à la
vacuité.
Travail à vider les peurs intégrées dans le corps physique.
Au niveau sexuel les quantités de peur cachées et imprimées dans les organes sont impressionnantes. Si vous avez l’occasion
de vous amuser avec un partenaire clairvoyant, il peut-être marrant d’aller voir tout ce que les femmes ont caché dans le vagin (en passant par tous les détails anatomiques), jusqu’à l’utérus.
Certains lieux sont de sacrés fourre-tout, surtout pour la peur et la répression.
Sur les hommes on en trouve une quantité énorme également à tous les niveaux. Tout
le monde adore planquer les choses à des endroits où on pense que les autres n’iront pas !
Précisions :
Pourquoi la sexualité doit être travaillée à un moment ou un autre et pourquoi c’est soigneusement ‘interdit’ et diabolisé par
presque toutes les institutions, mêmes ésotériques.
Résoudre la sexualité est primordial si on veut trouver une totale
liberté. Un sacré boulot en perspective, mais voilà déjà quelques éléments de départ.
L’ouverture du bas et l’acte d’auto création de son corps énergétique en haut débit et en densité passent par-là, de manière
incarnée ou désincarnée suivant qu’on ait une voie de moine ou une voie matérielle. Dans tous les cas sans intégrer le bas, la personne ne peut pas incarner des niveaux élevés, même si elle les
perçoit.
Ça fait du ‘gogo spirituel’ barré dans d’autres dimensions et pas de la spiritualité véritable incarnée et densifiée dans la
matière.